"Pre-Choreographed" évoque la nostalgie profonde de l'époque où la musique et la danse étaient intimement liées, où elles fonctionnaient en sympathie dans la société. Ce titre fait également référence à l'état de la musique lorsqu'elle est en attente de chorégraphie, encore brute, en manque de direction. J'ai toujours des images de mouvements corporels lorsque je compose et cela m'aide beaucoup lorsque je dois donner sa structure à chaque morceau. Ma musique se développe comme si elle devait répondre précisément aux mouvements
corporels que j'ai en tête.
Les musiques romantiques, comme certaines musiques contemporaines, se sont beaucoup éloignées de la danse, je crois. De ce fait, elles m'intéressent assez peu. La dévotion portée à la virtuosité ou l'intellectualisme excessif ont quelque part emmené la musique très loin de la danse. J'ai l'impression que l'on a maintenant dépassé le stade «expérimental» de l'histoire de la musique, et que c'est le meilleur moment pour associer de nouveau ces deux formes artistiques.
Nul besoin de préciser que cette tentative est déjà en cours dans la scène des clubs. Mais j'aimerais montrer au public, en 2020 et d'une façon très personnelle, que musique et danse sont purement inséparables.
A travers ce projet, j'ai aussi voulu capter cette idée, dans l'air du temps, que chacun, dans chaque partie du monde, peut faire évoluer l'art. Chaque perspective personnelle peut aider à construire les nouvelles scènes artistiques, et il est nécessaire que tous les artistes, où qu'ils soient, envisagent leur propre authenticité et creusent profondément en elle. Dans mon cas, on peut me décrire comme un artiste Japonais, avec une base de musique occidentale, qui a appris un instrument européen. Mais aujourd'hui je m'empare du piano avant tout pour exprimer mes sentiments, et je suis toujours
très enthousiaste à l'idée de découvrir de nouvelles émotions avec cet instrument. Pour moi, il est très important de faire face sincèrement à ma propre expression, d'être le plus subtile et personnel
possible, sans être détourné de ma route par des catégories comme la nationalité ou la race. Toute forme artistique revient à une question, à savoir comment « tu » appréhendes la complexité du monde.
Koki Nakano
corporels que j'ai en tête.
Les musiques romantiques, comme certaines musiques contemporaines, se sont beaucoup éloignées de la danse, je crois. De ce fait, elles m'intéressent assez peu. La dévotion portée à la virtuosité ou l'intellectualisme excessif ont quelque part emmené la musique très loin de la danse. J'ai l'impression que l'on a maintenant dépassé le stade «expérimental» de l'histoire de la musique, et que c'est le meilleur moment pour associer de nouveau ces deux formes artistiques.
Nul besoin de préciser que cette tentative est déjà en cours dans la scène des clubs. Mais j'aimerais montrer au public, en 2020 et d'une façon très personnelle, que musique et danse sont purement inséparables.
A travers ce projet, j'ai aussi voulu capter cette idée, dans l'air du temps, que chacun, dans chaque partie du monde, peut faire évoluer l'art. Chaque perspective personnelle peut aider à construire les nouvelles scènes artistiques, et il est nécessaire que tous les artistes, où qu'ils soient, envisagent leur propre authenticité et creusent profondément en elle. Dans mon cas, on peut me décrire comme un artiste Japonais, avec une base de musique occidentale, qui a appris un instrument européen. Mais aujourd'hui je m'empare du piano avant tout pour exprimer mes sentiments, et je suis toujours
très enthousiaste à l'idée de découvrir de nouvelles émotions avec cet instrument. Pour moi, il est très important de faire face sincèrement à ma propre expression, d'être le plus subtile et personnel
possible, sans être détourné de ma route par des catégories comme la nationalité ou la race. Toute forme artistique revient à une question, à savoir comment « tu » appréhendes la complexité du monde.
Koki Nakano
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